Est-ce que le besoin en surfaces supplémentaires sera attribué aux cantons en tant que valeur à compenser ?

Dans le guide de travail, l’OFEV ne pose aucune exigence concernant le besoin en surfaces minimal de l’IÉ au niveau cantonal. Le guide de travail décrit les analyses effectuées par Info Species à l’échelle nationale. L’annexe 3 résume le besoin en surfaces supplémentaires et le besoin minimal qui en découle au niveau des surfaces de qualité pour les guildes des trames humides et sèches par région biogéographique.

Les cantons contribuent à la couverture des besoins en surfaces de la Suisse compte tenu de leurs particularités naturelles, sachant que l’objectif national est de consacrer au moins 17 % du territoire à la protection des espèces et des biotopes (aires centrales) d’ici 2030 et à mettre en réseau les surfaces correspondantes, et que le besoin scientifiquement prouvé serait de dédier environ 30 % de la superficie du pays à la conservation de la biodiversité.

Pour déterminer le besoin en surfaces minimal, les cantons peuvent s’appuyer sur la modélisation du besoin en surfaces supplémentaires par guilde établie par Info Species (jeux de données avec indications par bassin versant hydrologique dans le VDC et sur la page d’accueil d’Info Species, ainsi que récapitulation par région biogéograpique dans l’annexe 3 du guide de travail). Il convient de souligner que le besoin en surfaces supplémentaires défini par Info Species repose sur des observations d’espèces indicatrices de qualité et sur des modélisations. Par conséquent, les chiffres présentent une certaine imprécision et doivent être interprétés comme des valeurs indicatives pour déterminer le besoin minimal de surfaces de qualité pour les guildes considérées (OFEV, Guide de travail Version 0.99, 2021). Les cantons complètent les données et les analyses en fonction des caractéristiques naturelles locales.