Il n’existe actuellement aucune définition officielle du terme « petit plan d’eau » au niveau suisse. De manière générale, la surface jusqu’à laquelle un plan d’eau est considéré comme « petit » varie considérablement. Dans son rapport méthodologique, l’équipe d’InfoSpecies mentionne une valeur seuil de ≤ 6ha. Les cantons doivent-ils/peuvent-ils utiliser cette valeur seuil dans le cadre de la planification de l’infrastructure écologique afin de définir la guilde 5 ? Si ce n’est pas le cas, quelle autre définition du terme « petit plan d’eau » les cantons peuvent-ils utiliser dans le cadre d’analyses SIG ?

Il n’existe actuellement pas de définition officielle au niveau fédéral. Dans le cadre de la planification de l’infrastructure écologique, nous recommandons de s’appuyer sur les connaissances scientifiques actuelles. Par conséquent, il est judicieux de se baser sur la valeur seuil de ≤ 6ha dans le cadre de la planification de l’IE, dans le cas où il est décidé de travailler avec la guilde « Petits plans d’eau » définie selon les critères d’InfoSpecies.

A noter que conformément à l’approche par guilde, la guilde 5 « petits plans d’eau et végétation pionnière » définie par InfoSpecies comprend plusieurs espèces d’amphibiens mais aussi des plantes, plusieurs groupes d’insectes, des organismes aquatiques etc. La limite d’un petit plan d’eau a été fixée à 6 ha par InfoSpecies en se basant sur la publication « Mares et étangs – Ecologie, conservation, gestion, valorisation » (Beat Oertli et Pierre-André Frossard, 2013) et d’après l’avis d’experts. Il s’agit d’une valeur qui permet de satisfaire les différents groupes d’organisme pris en compte dans l’analyse.

Pour les amphibiens, de petits plans d’eau de ≤ 0.5 ha ­ – ou encore mieux, des complexes de petits plans d’eau de tailles variées – peuvent déjà représenter des habitats précieux (Pro Natura 2013 – Réaliser des plans d’eau temporaires pour les amphibiens menacés).

(InfoSpecies ; OFEV)